dimanche, août 30, 2009

Le match Bath/Bristol

Comme Edimbourg et Glasgow, Bath et Bristol, dans le Sud-Ouest de l'Angleterre, ne sont séparées que par quelques kilomètres. Mais bien d'autres différences les opposent. A l'une, l'élégante architecture géorgienne, les lieux d'histoire préservés, les grappes de touristes sous le charme. A l'autre, une architecture hétérogène, une réputation un peu sulfureuse, une personnalité qui ne se laisse pas tout de suite apprivoiser.

Il est facile de deviner vers laquelle va ma préférence.

Une visite aux thermes romains de Bath s'impose, surtout quand comme moi, on se passionne pour l'histoire ancienne. Le parcours est assez cher (11,50 livres pour un adulte), mais on peut facilement y passer trois heures pour profiter de toutes les explications sur la vie quotidienne sous l'empire romain.

Bristol, en comparaison, est plus brouillonne, encore que j'y étais à l'occasion du Harbour Festival, lorsque toute la ville est envahie de concerts de rue.

Née, comme Bordeaux, du commerce maritime et de l'esclavage, endommagée pendant la Seconde guerre mondiale, Bristol a su évoluer en une ville très riche culturellement. Son quartier portuaire a été réhabilité autour de multiples cafés et lieux d'expositions.

Son centre-ville ancien fourmille de bâtiments de guingois, comme ce pub qui apparaît sous le nom de The Spy-glass dans L'île au trésor de Robert Louis Stevenson.

Mais je suis surtout tombée amoureuse de Totterdown, un quartier que l'on ne trouve pas dans les guides touristiques. Avec ses petites maisons peintes de couleur pastel, construites à l'origine pour les employés du chemin de fer, il a comme un air de San Francisco...

L'archétype du quartier "bobo".

Encore quelques images de Bristol, la cousine friendly de Glasgow dans le sud :



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Merci à toutes pour vos messages. J'espère que vous avez passé un bon été. A bientôt pour d'autres découvertes écossaises, anglaises, galloises...