mercredi, octobre 31, 2007

Vous fêtez Halloween, vous ?

Last Monday, someone asked me if my kids celebrated Halloween. I was a bit taken aback by the question, because I thought Halloween had completely disappeared from the scene in France. I remember some five years ago, Halloween was all the rage here with Jack-o-lanterns and cobwebs in every shop window. But it was too commercial and disconnected from French traditions to last very long. For us, this period of the year remains Toussaint, All Saints' day, the rememberance of the dead. Yet according to the aforementioned person, kids do the "treats or tricks" rounds in her area so I'll make sure I have a stock of sweets just in case. And I have to admit I bought pumpkin in the market the other day so I might be a bit influenced after all...

"Est-ce que vos enfants fêtent Halloween ?" La question m'a été posée cette semaine et m'a surprise, car je croyais que ce rite anglo-saxon avait disparu du paysage français. On l'a vu exploser ici il y a cinq ou six ans, lorsque le moindre magasin se couvrait de citrouilles et de toiles d'araignée. Mais la greffe était décidément trop commerciale et déconnectée des traditions françaises pour prendre. On préfère s'en tenir à Toussaint et à la célébration des morts sans dérive mercantile. Quant à mes enfants, même à moitié Britanniques, s'ils peuvent échapper à ce matraquage-là deux mois avant Noël, c'est toujours ça de gagné. Enfin, je vais quand même mettre quelques bonbons de côté au cas où un gentil fantôme sonnerait à la porte. Et puis j'ai acheté du potiron au marché l'autre jour, donc je dois bien être un peu influencée...

Photo : antal

lundi, octobre 29, 2007

More Lavazza pictures

Suite au post de samedi sur Finlay MacKay, voici d'autres images de ce photographe écossais pour Lavazza. J'avoue que tout n'est pas ma tasse de thé (ou de café) mais au moins il y va fort.

More pictures from Scottish maverick Finlay MacKay for Lavazza. It's not necessarily my cup of tea (or coffee) but he definitely has a style of his own.



samedi, octobre 27, 2007

Lavazza, OMG !

Depuis quelques semaines, les images du nouveau calendrier Lavazza s'affichent dans les rues de Paris. La marque de café italienne a l'habitude de faire travailler des photographes de renom : par le passé, Elliott Erwitt, David LaChapelle ou Ellen von Unwerth. Cette année, l'auteur de cette image baroque en diable est l'Ecossais Finlay MacKay. Je ne connaissais pas ce natif de Glasgow, qui a étudié à la Glasgow School of Art avant de faire carrière à Londres (il a réalisé également une campagne pour Diesel). Maintenant, c'est fait. Et je suis toujours ravie quand la créativité écossaise est reconnue à l'étranger.

Finlay MacKay, a graduate from the Glasgow School of Art, is the new guest photographer of the Lavazza calendar. Another reason to celebrate Scottish creativity.

mardi, octobre 23, 2007

Nordic escapade, addendum

I couldn't resist to show these naughty works of art, exhibited in the park of the Louisiana Museum in Copenhagen (a place not unlike the Burrell Collection in Glasgow). The first is by Louise Bourgeois and is strangely called "Eyes". The second is by Joan Miro.

Prise de tête, l'art contemporain ? Pas au Musée Louisiana de Copenhague, un lieu régénérant, face à la mer, qui m'a fait penser à la Burrell Collection avec ses salles d'exposition ouvertes sur un parc. Ces sculptures suggestives sont de Louise Bourgeois et Joan Miro.

dimanche, octobre 21, 2007

Where my heart is...

... or at least part of it. Mr Clerk still has a flat there, on the top floor, overlooking the expressway. You get a great view towards the Campsies and glorious sunsets in the evening. We need the income from the rent so we don't stay there during our visits but one day, maybe... If you recognise the street, you're a star ! (I give you a clue : a famous building stands a few yards away). And no cheating ;-)

Voici l'immeuble où Mr Clerk possède un appartement, au dernier étage. Il a une vue imprenable sur la voie rapide et plus loin, sur les collines des Campsies. Le soir, le salon est inondé de la lumière dorée du coucher de soleil. Soupir... Pour le moment, l'appartement est loué mais un jour, peut-être, on l'occupera à nouveau. Si vous reconnaissez la rue, vous gagnez... mon admiration ! (Un indice : une attraction touristique se trouve quelques mètres plus loin). Interdit de tricher en cliquant sur la photo.

jeudi, octobre 18, 2007

Nicolas-Cécilia : so what ?

Les médias français sont en boucle depuis plusieurs jours à propos de la séparation, aujourd'hui officielle, du président Nicolas Sarkozy avec sa femme Cécilia. La rumeur a gonflé sur Internet, alimentant les conversations à la machine à café ("il paraît qu'il est avec X", "en fait, elle est toujours avec Y"). J'ai beau retourner le sujet dans tous les sens, j'ai du mal à cerner son intérêt politique, ou même simplement journalistique, mis à part pour la presse people. Certes, le couple a suffisament utilisé son bonheur conjugal à des fins de communication en des temps meilleurs pour ne pas s'étonner qu'on s'intéresse à ses déboires aujourd'hui. Mais autant je comprends que l'on veuille éclaircir le rôle joué par Cécilia Sarkozy dans la libération des infirmières bulgares en Libye, autant j'ai du mal à me passionner pour une nouvelle qui relève de la vie privée (vous me direz, je suis en train d'en parler. Mais après j'arrête, promis). Qu'un couple se sépare après vingt ans de vie commune, ce n'est hélas que tristement banal.

Peut-être que, confusément, les citoyens se disent qu'un homme qui n'est pas capable de sauver son couple n'est pas non plus apte à diriger un pays. Mais personnellement, je n'ai pas besoin d'un mari idéal à la tête de l'Etat, juste d'un dirigeant responsable. Et de ce point de vue-là, il y a bien d'autres raisons de s'inquiéter (tests ADN pour les étrangers, délit d'initiés chez EADS, grève des services publics aujourd'hui-même...).

Je me demande aussi ce que les médias britanniques feraient d'une telle information si elle se passait chez eux. Pas sûr que la chasse aux scoops qui s'en suivrait serait un modèle d'investigation journalistique. Pour ma part, la réserve sur la vie privée des hommes politiques (dans la mesure où elle n'a aucune implication publique), pratiquée en France jusqu'à présent, me convenait tout à fait. Il est vrai que ce sont les politiques eux-mêmes, à commencer par Nicolas Sarkozy en de multiples unes de Paris Match, qui ont ouvert la boîte de Pandore...

For the last few days, French media have been rambling on about the imminent (and now official) separation between our president Nicolas Sarkozy and his wife Cécilia. They may think that a president who loses the trust of his own wife is not able to rule a country. But really, his politics are more important than his marital status. I'm more concerned about his plans on immigration or pensions. Chances are the statement was released today to divert the attention from the massive strikes that are taking place across the country. I can hear the clamour from the demonstration down the road just as I'm writing.

In the UK, no doubt, tabloids would be on the hunt for more details. But as long as it doesn't have politic consequences, I don't think this is relevant news. I've talked enough about it already.

mardi, octobre 16, 2007

Confessions

J'ai un aveu à faire.
Je n'en suis pas très fière.
Je me lance.

Voilà : pour la finale de dimanche entre l'Angleterre et l'Afrique du Sud dans la Coupe du monde de rugby, je crois bien que je vais soutenir l'équipe d'Angleterre.

Je sais, c'est impensable pour une Ecossaise par alliance. Et puis ils jouent mal, et ils n'ont pas bon esprit, et les journaux anglais se sont déchaînés contre les Français.

Tout cela est vrai mais rien n'y fait. C'est la règle de la proximité qui s'applique : le Quinze de la rose représente l'Europe et ce sont les joueurs que je connais le mieux. Les Sud-Af', désolée, à part Percy Montgomery, je ne les ai pas mémorisés. En plus, ils sont favoris et je suis toujours en faveur du challenger. Pire, lors de la demi-finale contre les Français de sinistre mémoire, j'ai apprécié l'agilité de Jason Robinson, le self-control de Jonny Wilkinson et le retour inattendu (avec un peu moins de cheveux) de Lawrence Dallaglio, que je croyais en retraite.

A ma décharge, je précise que lors de cette funeste rencontre, Mr Clerk, tout Ecossais qu'il est, soutenait l'Angleterre, au motif qu'elle représentait les îles britanniques. Des siècles de persécution pour en arriver là... ;-)

I'm a bit ashamed to say that I plan on supporting England in the final of the rugby world cup against South Africa on Sunday. There's no denying it, I know the English players better and I admire Jason Robinson's agility, Jonny Wilkinson's self-control and Lawrence Dallaglio's longevity, albeit with less hair. I won't be shouting "Come on, England", though. I still have some dignity.

Photo : joneew


samedi, octobre 13, 2007

Nordic escapade

Je suis une ville d'Europe située environ à la même latitude que Glasgow.
Mon symbole est un personnage de contes pour enfants.
Je suis, je suis...
Gagné ! Je suis Copenhague.

Ces deux jours dans la capitale du Danemark ont été un émerveillement pour une passionnée de design et d'architecture comme moi. Où que l'on tourne le regard, on est fasciné : une église à la coupole dorée, des façades colorées, l'hôtel Royal entièrement dessiné par le héros local Arne Jacobsen (le Mackintosh danois, en quelque sorte), le nouvel opéra, la bibliothèque ultra-moderne en pierre noire où se reflète le canal, le futur théâtre sur pilotis.

Copenhagen, where I've just spent two days, is heaven on earth for a design and architecture freak like me. Whatever you set your eyes upon, you are fascinated : a classical church with a green and gold dome, multi-colored façades, the Royal hotel designed by Danish maverick Arne Jacobsen, or more modern buildings like the new opera, the Black Diamond library, or a theatre on piles that's due to open in 2008.

Et bien sûr, le parc de Tivoli et les drôles de vélos-taxis.
Typically Danish : the Tivoli fun fair and a taxi-bike.

Paris et ses immeubles haussmaniens semblent bien monotones en comparaison. Pour autant, je ne suis pas sûre que j'aimerais vivre dans ce pays où l'on sent une pression sociale très forte. Par exemple, comme aux Pays-Bas, les maisons ont très souvent de larges baies vitrées qui laissent apercevoir l'intérieur, comme pour dire "Je n'ai rien à cacher". Mais gare à ceux qui ne respectent pas les règles. Pour quelques jours, en revanche, c'est une destination parfaite.

Parisian architecture seems very conservative in comparison. Yet Denmark appears to me like a closely-knit community that must be very tough on those who don't toe the line. I'm not sure I would live there forever. But I highly recommend it for a romantic weekend !



Même l'Ecosse y est dignement représentée ! Notez les couvertures qui permettent de braver le froid en terrasse.

Scottish pub owners have found their way across the North Sea. Note the tartan blankets to beat the autumn cold.

mardi, octobre 09, 2007

Une info sympa / A funny piece of news

LONDRES (Reuters) - Une Ecossaise de 42 ans est devenue lundi la première femme "Beefeater" en prenant ses fonctions de garde à la Tour de Londres.
Moira Cameron a étrenné l'uniforme d'époque Tudor des fameux gardiens armés de hallebardes - également connus sous le nom de "Yeoman Warders" - après l'avoir emporté sur cinq candidats hommes à cette fonction de surveillance très convoitée.
Elle aura notamment pour tâches de veiller sur les joyaux de la Couronne, de participer à la Cérémonie des Clés et de guider les visiteurs de la Tour - qui voit défiler environ deux millions de personnes par an.
Les Beefeaters ("buffetiers"), qui semblent tenir leur sobriquet de ce qui était jadis leur ration quotidienne de viande, existent depuis 1485, année où le roi Henri VII créa une garde personnelle.
La Tour compte aujourd'hui 35 Beefeaters auxquels s'ajoutent le Chief Yeoman Warder et le Yeoman Gaoler (gêolier). Pour être candidat à la fonction de Beefeater, il faut avoir obtenu des médailles pour longs et loyaux services dans les forces armées et pour bonne conduite.
© 2007 Reuters - Tous droits de reproduction réservés par Reuters.
03/09/2007 13:21

LONDON (Reuters) - A 42-year-old Scottish woman became the first female "Beefeater" on Monday, taking up her post as a guardian of Britain's Tower of London.
Moira Cameron started duties as a Yeoman Warder after beating five men to secure the coveted position.
She wore the traditional dress of a scarlet and gold tunic, white ruff, red stockings and black patent leather shoes.
Her duties include guarding the crown jewels, participating in the Ceremony of the Keys and giving visitors guided tours.
Some two million people from around the world visit the Tower of London each year.
Beefeaters, believed to have earned their nickname from their daily ration of meat, date from 1485 when King Henry VII formed a bodyguard.
Today, there are 35 Beefeaters, plus the Chief Yeoman Warder and Yeoman Gaoler. To apply to become a Beefeater, candidates must have earned medals for long service in the armed forces and good conduct.
Cameron, from Argyll in the west of Scotland, joined the army in June 1985.
© Reuters 2007. All Rights Reserved

Quelques images de la journée de dimanche



Saint-Paul-Le Marais, quartier écossais - Ecosse-Argentine, j'y étais ! - Les supporters argentins étaient déjà très chauds dans le métro - Les hymnes - Les Ecossais étaient là aussi.

Merci à Catherine et Alexandre qui m'ont permis de vivre cette soirée !

lundi, octobre 08, 2007

Le chardon n’a pas piqué le puma

Ce n’est pas encore cette fois-ci que l’Ecosse va nous éblouir par la brillance de son rugby. La défaite contre l’Argentine n’a rien de déshonorant. L’équipe au chardon a même plutôt bien commencé en marquant les trois premiers points du match, a réussi un bel essai et s’est battue jusqu’au bout. Mais comment dire… Trop de ballons perdus bêtement, de fébrilité, d’improvisation dans les passes. Qu’est-ce qui leur a manqué ? « Des Français dans leur équipe » a ironisé un de mes compagnons de travée. En tout cas l’expérience des grande confrontations, la maîtrise technique, la motivation, la faim de victoire que les Français ont démontrée contre les All Blacks.

Bizarrement, la presse française était moins sévère que moi ce matin. J’ai lu que l’Ecosse aurait pu et même dû gagner. J’ai eu droit aux condoléances de mes collègues, c’était sympa. Une chose est sûre, c’est que les Argentins ont joué comme des bourrins. Je dirais même comme des footballeurs, avec beaucoup de cinéma : et que je me roule par terre de douleur, et que je gère mon avance au score en attendant la faute de l’adversaire... Les supporters argentins étaient les plus nombreux autour de nous mais ils n’avaient vraiment pas de raison de pavoiser.

Sinon voir un match au Stade de France est toujours aussi impressionnant. Le bâtiment est grandiose, surtout de nuit, et la vision d’une arène de 80 000 places est grisante. Malgré la température agréable, l’ambiance était moins chaude que France-Ecosse en mars dernier. Une fanfare argentine et une cornemuse écossaise en fond sonore n’ont pas suffi à soulever l’enthousiasme des foules. Il n’y a même pas eu de ola ! Mais tout de même une Marseillaise entonnée par les nombreux supporters français.

Maintenant, tous unis contre l'Angleterre !

Last night's Scotland-Argentina was not a display of great rugby. Argentina won without passion. Scotland did its best but lacked confidence. One thing’s for sure : the Stade de France is definitely a great building. Overall, a good night out, albeit frustrating for the Thistles. I hope they'll have their revenge with a clear French victory over England !

dimanche, octobre 07, 2007

Pride and tenacity

Ce que j'aime bien chez les Français, en sport du moins, c'est le sursaut d'orgueil dont ils sont capables de faire preuve quand la situation semble désespérée. Hier face aux Néo-Zélandais, ils ne partaient pas favoris, ils étaient largement menés en fin de première mi-temps, et pourtant ils ont réussi à trouver les ressources pour l'emporter (photos sur Flickr ici).

Cela me rappelle la demi-finale de Coupe du monde du rugby en 1999, contre les All Blacks déjà, où ils ont créé l'exploit à la surprise générale. Je me souviens aussi de la finale de l'Euro 2000 (j'ai l'air super calée en sport, là, mais j'ai juste une bonne mémoire). La victoire semblait promise à l'Italie jusqu'à ce qu'un but de dernière minute n'envoie les deux équipes aux penalties, où, grâce à une suite de coups de bol, les Bleus ont eu raison des Transalpins.

Alors même si je suis un peu triste pour les All Blacks qui sont magnifiques à tous points de vue, et même si j'appréhende les récupérations politiques de ce résultat, je suis contente que le challenger ait défié les pronostics.

Maintenant, j'espère que les Ecossais prendront exemple sur cet esprit tenace face aux Argentins. Leur score vierge face à la Nouvelle-Zélande, même avec l'équipe B, ce n'est quand même pas glorieux. J'ai eu la chance d'obtenir un billet in extremis pour voir le match ce soir au Stade de France. Soyez à la hauteur, les gars !

The French beat the odds last night when they won over the super strong All Blacks. In rugby like in football, French teams often show a sense of pride and tenacity that allows them to stay cool under pressure. Now I hope Scottish players will follow their example tonight against Argentina. I managed to get a ticket at the last minute so they'd better be good. Scottish reputation is at stake !

jeudi, octobre 04, 2007

Slainte !*

Gros émoi à la rédaction aujourd'hui. J'ai reçu un énorme sac contenant plusieurs bouteilles de whisky : Talisker, Cardhu, Knockando et même l'Irlandais Bushmills, ne soyons pas sectaires. Que du 10 ou du 12 ans d'âge, s'il vous plaît. J'en ai profité pour faire une photo bien dans l'ambiance rugbystique du moment. Notez les brassées d'avoine dans le décor.

Je ne sais pas si les expéditeurs sont au courant de mon affection pour l'Ecosse, mais ils ont vraiment bien ciblé leur envoi. Merci à eux. A moins qu'il ne s'agisse d'un cas de "buzz marketing" (vous savez, ces blogueurs qui reçoivent des invitations ou des échantillons de produits à tester). Si c'est ça, je veux bien que Walkers m'envoie des boîtes de shortbreads, Easyjet des billets d'avion et Visit Scotland des réservations dans des B & B de charme ;-)

*"Santé !" en gaélique

Today at the office, I received a huge bag full of Scottish and Irish whisky bottles. A particularly well targeted parcel I would say. I wonder if it's one of those "buzz marketing" campaigns, where bloggers are sent invitations or samples to try. In that case, I wouldn't mind Walkers, Easyjet or Visit Scotland to follow suit ;-)

*"Cheers !" in Gaelic

Mauvais joueurs

Le score sans appel des Glasgow Rangers face à l'Olympique lyonnais (3-0) : "Lyon battu par les modestes Rangers".
L'accession de l'équipe écossaise de rugby en quarts de finale de la Coupe du monde : "C'est l'Italie qui aurait dû gagner".
La victoire 1-0 contre la France en éliminatoire de l'Euro 2008 : "Oui, mais qu'est-ce qu'ils ont mal joué".

Voici ce que j'ai entendu ces derniers jours, dans les médias ou dans mon entourage, suite aux différentes réussites sportives de l'Ecosse. Certaines réflexions étaient clairement destinées à m'énerver (il y a quelques descendants d'Italiens au bureau) et ça marche. Mais plus généralement, j'y vois une condescendance française vis-à-vis de la "petite" Ecosse (les "modestes Rangers", je vous jure, je l'ai entendu à la radio). S'ils en sont arrivés là, en rugby comme en foot, c'est qu'ils ne doivent pas être si mauvais que ça. Moi je dis "que le meilleur gagne" et bonne chance aux Français et aux Ecossais. Enfin, surtout aux Ecossais...

mardi, octobre 02, 2007

Glasgow is the place to be

Youpi ! L'office du tourisme d'Ecosse s'étale en pleine page dans la presse française ces jours-ci. Avec l'ouverture des liaisons Easyjet, Visit Scotland veut inciter les Français à découvrir la vie culturelle des grandes villes écossaises. L'annonce sur Glasgow est bien faite. Elle commence comme ça :

"Une architecture unique, un grand sens du design et une atmosphère incomparable : une balade à travers les rues de Glasgow suffit à faire oublier les préjugés qui collent à cet ancien haut lieu de l'industrie. Vous découvrirez ici non pas une ville marquée par la grisaille, mais de merveilleuses façades victoriennes aux détails soignés, ainsi qu'une population extrêmement chaleureuse."

Tout est dit ! Et pour les Français qui souhaiteraient préparer leur voyage, je ne peux que les engager à se connecter ici !