dimanche, septembre 30, 2007

Vous êtes sur Facebook, vous ?

In my office, Facebook is all the rage. A lot of people are registered and are asking other people (their own colleagues, who work in the same room !) to be their friends. I've logged on myself to see what it was all about but there's no way I'm going to get addicted like some nerds who use the site to ask their flatmate to go for a drink. I'm already spending an unhealthy amount of time on my blog, thank you very much.

Au bureau, tout le monde parle de Facebook. C'est le nouveau site à la mode : il faut y être, il faut y avoir des amis, même si ce sont ses collègues de travail que l'on voit tous les jours. J'ai fini par enregistrer mon profil, pour voir de quoi il retournait. Mais je n'ai aucune intention de devenir accro comme ces gens qui invitent leur coloc à boire un verre via leur site. Je passe déjà un temps déraisonnable sur mon blog, ce n'est pas pour développer une nouvelle addiction.

samedi, septembre 29, 2007

J'ai testé Vélib' / Paris on wheels

Quand nous habitions Glasgow, Mr Clerk et moi partions souvent en balade à vélo dans la campagne environnante. L'avantage à Glasgow, c'est qu'il suffit de quelques minutes pour se retrouver au milieu des champs, alors qu'à Paris, on n'a que le bois de Vincennes... Depuis, mon vélo a traversé la Manche mais il est rarement sorti de la cave. Sauf que maintenant, à Paris, on a Vélib' ! Bon, ça fait plus de deux mois qu'il est lancé, je ne suis vraiment pas en avance, mais il faut avouer que ce système de vélos en libre-service est très bien pensé.

Au début, il faut s'habituer aux bornes (non, ce n'est pas un écran tactile, il faut taper sur un clavier), à la largeur du guidon et à la selle jamais à la bonne hauteur. Puis on réalise que l'on n'a pas fait de vélo depuis longtemps. Aïe, un piéton veut traverser au vert, zut, je dois tourner à gauche, tant pis, je descends de vélo, oups, une voiture de police, je m'arrête bien sagement au feu rouge.

Mais très vite, on ressent la griserie de redécouvrir Paris à vélo. On se rend compte que Notre-Dame a été ravalée, que la rue Saint-Jacques monte vraiment très fort et que les pistes cyclables sont un vrai bonheur. Conclusion : je me suis abonnée ! A quand Vélib' à Glasgow ?



Paris is in love with Vélib'. This new self-service bicycle scheme allows you to use a bike for 30 minutes free of charge with a 29 euro annual subscription. Otherwise it's 1 euro per half hour. With over 1400 stations at the end of the year, it's going to be very easy to ride a bike in Paris. Once you've understood how to unhook the bike and manoeuvre the wide handlebars, it's great to rediscover the monuments of the capital along the cycle paths. London, New York, Chicago are interested. Why not Glasgow ?

mardi, septembre 25, 2007

Bonjour la "lose"

Je n'épiloguerai pas sur la lamentable performance de l'équipe écossaise de rugby dimanche dernier. Même s'ils n'avaient aucune chance de gagner contre la Nouvelle-Zélande (l'entraîneur avait même mis l'équipe B sur le coup pour préserver ses troupes), ils auraient au moins pu marquer trois points pour l'honneur. Enfin, il vaut mieux en rire, comme nous le propose cette publicité d'il y a sept ans :

Last Sunday's rugby result against New Zealand was a disgrace. I'd rather laugh about it with this whisky advert of 2000 :


Pub William Lawson's
envoyé par losamerikassos

dimanche, septembre 23, 2007

Life in a bilingual family

Je n'aime pas trop me servir de ce blog pour raconter ma petite vie, et encore moins celle de mes enfants qui n'ont rien demandé. Mais je me suis dit que l'expérience d'une famille bi-nationale pouvait être intéressante à partager... surtout en cette période de Coupe du monde de rugby où je suis en plein conflit d'allégeance.

A la maison, je parle français, Mr Clerk me répond en anglais et vice versa. Dans le cas d'un sujet un peu compliqué, c'est anglais pour tout le monde. Mais je peux aussi émailler mes phrases en français de mots anglais quand ils me semblent plus appropriés -par exemple, deceptive n'est pas la même chose que "décevant" et tricky est plus nuancé que "compliqué". Dodgy, scruffy et creepy sont les mots qui me viennent en tête le plus souvent face à certaines rencontres dans le métro et il n'y a pas d'équivalents aussi imagés en français. (Il faudrait se demander pourquoi je retiens surtout les mots négatifs, mais passons...)

Avec les enfants, chacun reprend sa langue. C'est plus logique pour qu'ils identifient bien la différence et s'habituent à la prononciation. Je passe sur le petit dernier dont le vocabulaire se résume pour le moment à "ga-ga" ou "ta-ta" mais chez l'aîné, ça marche très bien. Quand il s'adresse à moi, il m'appelle Maman mais avec son père, je suis Mummy. Mr Clerk, lui, est invariablement Daddy. Si le français est sa langue la plus courante, il mémorise aussi des expressions anglaises, ce qui donne des phrases comme "Voilà, finished" quand il a terminé son repas, "Regarde, le big truck" quand il joue ou encore "Je voudrais a wee story" à l'heure du coucher. Seul petit inconvénient, il a parlé un peu plus tard que les enfants qui n'ont qu'une langue à apprendre mais je pense qu'il se rattrapera plus tard en étant parfaitement bilingue. Si vous avez des exemples de familles comme la mienne, merci de me dire comment elles se débrouillent.

In our bi-national family, I usually talk in French and Mr Clerk answers in English and vice versa. I tend to use English words like dodgy, scruffy, tricky or creepy when I talk French because they have no equivalent that are as colourful in my language (and they are most appropriate to describe the crowd in the metro).

With the kids, we each use our own language. My older son picked up the difference quite quickly : he calls me Maman but with his father, I'm Mummy. Mr Clerk is invariably Daddy. He's developed his own language with sentences like "Voilà, finished" when his plate is empty, "Regarde, le big truck" when he's playing or "Je voudrais a wee story" at bedtime. The only drawback is that he talked a bit later than other kids but I'm sure he will catch up later. If you know other families like mine, I'd be happy to know how they manage.

jeudi, septembre 20, 2007

Gothic advert

Et voilà la publicité télé de Irn Bru, sur les conseils de Pepette. C'est vrai qu'elle est marrante. Mais ce breuvage reste une énigme pour moi.

mardi, septembre 18, 2007

Northern Rock... scary

It's not every day you see people queueing outside banks to withdraw their savings, especially in a developed country (well done nuklr.dave for the picture on St Enoch Square in Glasgow). The Northern Rock near-bankruptcy, a consequence of last summer's financial crisis, gives me the shudders when I think of my bank account at the NatWest. Mind you, I wouldn't lose very much.

Irn Bru... bizarre

Cette publicité pour Irn Bru (vue sur Sauchiehall Street à Glasgow) est vraiment étrange. Qui peut avoir envie de ressembler à un sosie de Marilyn Manson ? Il est vrai que tout dans cette boisson orange saturée de sucre est incompréhensible. Peut-être faut-il être né en Ecosse pour comprendre.

This advert for Irn Bru is really strange. Who would want to look like a Marilyn Manson impersonator ? Mind you, everything about that beverage is beyond understanding. You have to be Scottish to understand.

samedi, septembre 15, 2007

The world is in Paris

Bon, je récapitule : des supporters en kilt qui ont hurlé toute la nuit près de chez mon amie Marie, d'autres prenant sagement leur petit-déjeuner en bas de chez moi, des compatriotes torse nu en train de boire de la bière dans une fontaine remplie de mousse, des saltires (drapeaux écossais) accrochés aux fenêtres des hôtels, et plein d'autres natifs de la patrie de William Wallace égayant les rues et les couloirs du métro avec leurs tartans rouges ou verts. Quand les Ecossais débarquent à Paris, ça se remarque.

Mais les mangeurs de haggis ne sont pas les seuls à avoir envahi la capitale. Avec la Coupe du monde de rugby, j'ai aussi vu des supporters sud-africains en vert et des Anglais en blanc et rouge (qui ont dû être bien dépités par le résultat d'hier). Comme pour la Coupe du monde de football 1998, ces rencontres avec d'autres peuples sont toujours bien sympathiques.

J'en profite pour signaler que mon collègue Bruno a eu le privilège d'interviewer Jonah Lomu, la légende du rugby néo-zélandais. On veut voir et écouter son interview ici. Je suis trop jalouse ! Et Bruno, si tu as des places, pense à moi !

Over the last few days, Scottish supporters have taken Paris by storm. They've kept my friend Marie awake all night, they had breakfast at the cafe down my street, they hung saltires on their hotel windows, they had beer in a soap-filled fountain with only their kilt on...

But the heirs of William Wallace are not the only ones who have invaded the capital. With the Rugby World Cup, you see supporters from all over the place : South-Africans in green, English in white and red (who must be gutted after last night's result). It reminds me of the cheerful atmosphere of the Football World Cup in 1998.


Incidentally, my colleague Bruno had the privilege to interview All Blacks legend Jonah Lomu. I'm so jealous ! You may see and hear him
here.

Photos : petemack, milo, Vincent B

jeudi, septembre 13, 2007

France 0-Scotland 1... the second time around !

Alors là, battre ces arrogants de Français, vice-champions du monde, et pour la deuxième fois ! C'est vraiment bien joué, les gars. Les supporteurs en kilt qui ont envahi les rues de Paris ont pu célébrer cette victoire avec toute la bonne humeur qui les caractérise. Quant à moi, sans être passionnée de football, je suis toujours contente quand l'Ecosse fait parler d'elle (en bien, si possible). Maintenant, il faut confirmer en rugby. Ils ont une bonne chance d'arriver deuxièmes de leur groupe derrière la Nouvelle-Zélande et d'atteindre les quarts de finale. I keep my fingers crossed !

France 0-Scotland 1. Hurray ! I'm so happy when Scotland beats these arrogant French. Now they have to confirm in rugby. They have a good chance of reaching the quarter-finals behind New Zealand. Keep up the good work !

Photo : Jessie Romaneix

mardi, septembre 11, 2007

Grandma's delicacies

Les visites chez mes beaux-parents écossais sont une épreuve. Pas pour les nerfs, je vous rassure, ils sont charmants, mais pour la balance. Tout commence bien avec des repas équilibrés, à base de légumes frais, de soupes ou de saumon vapeur. Mais tout se gâte lorsqu'arrivent les desserts. Ma belle-mère est la reine des shortbreads, des pâtes d'amande recouvertes de chocolat et surmontées d'une cerise confite (aaargh !) et surtout, des meringues. Quand elle les pose sur la table, je ne peux tout simplement pas résister. Comprenez-moi, c'est un supplice quand on veut garder la ligne. La dernière fois, je me suis enfin décidée à lui demander son secret. Je ne sais pas si j'arriverais à les réussir aussi bien qu'elle, il faut vraiment très bien maîtriser son four, mais enfin, voici sa recette en version originale, et si vous l'essayez, donnez-m'en des nouvelles.

For 30 meringues : 3 large egg whites, 6 oz (170 g) caster sugar
Beat the egg whites until they are quite stiff. Add caster sugar gradually, a spoonful at a time and mix quicky until it's stiff.
Grease two baking trays and sprinkle some flour on the surface.
Using a dessert spoon put spoonfuls of the preparation on the baking tray.
Cook at 120° for a quarter of an hour.
Turn down to 110° for two hours.

And the final touch : "Usually when I hit them with a finger they don't stick".
It means it's ready !

dimanche, septembre 09, 2007

A. McCall Smith's books are piling up

Pendant les vacances, je suis devenue accro à l'auteur écossais Alexander McCall Smith. J'en ai entendu parler car ses livres viennent d'être traduits en France, et je me suis aussitôt précipitée chez WH Smith pour acheter les trois tomes de sa série basée à Edimbourg, 44 Scotland Street, Espresso Tales et Love over Scotland. Ce portrait d'un immeuble et de ses pittoresques habitants a d'abord été publié en feuilleton dans The Scotsman, sur le modèle des Tales of the City d'Armistead Maupin, nées dans le San Francisco Chronicle. Pour être honnête, ce n'est tout à fait aussi bien ficelé, il y a des longueurs, surtout dans le troisième tome, mais on s'attache aux personnages et il y a quelques morceaux de bravoure, comme un bal du parti conservateur d'Edimbourg Sud (avec seulement six participants), une rencontre avec un gangster à Glasgow ou un pique-nique nudiste perturbé par la pluie. Du coup, j'ai acheté une autre série du même auteur, The Sunday Philosophy Club. Ma table de nuit commence à être un peu encombrée...

During the holidays, I got hooked on Scottish author Alexander McCall Smith. I heard about him because his books have just been released in France. So I dashed to WH Smith on rue de Rivoli to buy the three parts of his novel set in Edimburg, 44 Scotland Street. It was first serialised in The Scotsman like Armistead Maupin's Tales of the City, which were originally commissionned by the San Francisco Chronicle. To be honest, it's not quite as witty and it drags on a bit, especially in the third part. But there are some very funny moments, such as a Conservative party ball that only attracts six people, a nudist picnic jeopardized by rain and a chance encounter with a mob boss in Glasgow. I also bought an other series by the same author, The Sunday Philosophy Club. My bedside table is getting a bit crowded...

samedi, septembre 08, 2007

Delphine's holidays... in her own words

Suite à mon billet de mercredi, mon amie Delphine m'a envoyé un compte rendu plus détaillé de son périple écossais. C'est plein de bonnes adresses (sauf le backpackers hotel évidemment). A toi Delphine :

"Notre semaine en Ecosse a effectivement démarré par une déconvenue : le Globetrotters Hôtel à Glasgow. Nous avons été horrifiées par la saleté de l’endroit, véritablement innommable. Les douches s’écroulaient, avec des mégots dans certaines d’entre elles, quant aux toilettes, il fallait avoir le cœur bien accroché : nous avons carrément noté la présence de champignons sur la moquette ! Et cette odeur pestilentielle dans l’hôtel… Nous avons trouvé le parfait mot français pour décrire l’ambiance olfactive de l’endroit : REMUGLE (j’imagine qu’on peut traduire par « stench » en anglais). Ou l’adjectif FETIDE. Enfin, vous avez compris l’idée.

Hormis ce petit couac, nous avons adoré nos trois jours à Glasgow. En bonne fanatique de musique, j’ai effectivement apprécié le Nice n’Sleazy, un bar à concerts sur Sauchiehall Street. Deux groupes m’ont tapé dans l’œil, malheureusement ils ne sont pas Ecossais… Pour les curieux, allez voir les MySpace de Billy Ruffian et Colt 45’s. Les Naast, Plasticines et autres babies rockers parisiens peuvent vraiment aller se rhabiller. Nous y sommes retournées le lundi soir, qui est une soirée consacrée à la musique folk. Les chanteurs et leurs guitares se succèdent dans une atmosphère recueillie. Pas forcément ma tasse de thé, mais j’ai encore une fois été impressionnée par le niveau musical des intervenants.

Comme le disait Pascale, nous avons adoré House for an Art Lover, à voir absolument. Le temps étant clément, nous avons également passé un moment agréable sur la terrasse de l’Oran Mor, un pub situé non loin du Botanical Garden, dans le très plaisant quartier du West End et installé… dans une église !

Par la suite, nous sommes parties sur le Loch Lomond, direction Auchendennan Castle, un château reconverti en hôtel. Après notre expérience malheureuse dans le « cloaque » de Glasgow, nous craignions le pire, mais avons été séduites par le lieu au-delà de nos espérances… (voir photos). Château sublime, chambres coquettes, sanitaires… propres ! C’était « palace » après trois jours d’insalubrité ! Nous en avons profité pour nous faire une petite croisière sur le Loch, en partant de Balloch.

Le lendemain, pas le temps de nous prendre pour des châtelaines. Nous partions pour Oban, charmante petite ville balnéaire, où nous devions prendre le ferry pour l’île de Mull. Le trajet en car, du Loch à Oban, où l’on traverse les Highlands, est absolument enchanteur. Tout comme Tobermory, le village principal de Mull, où nous séjournions à l’auberge de jeunesse – une adorable maison rouge situé sur le port. Malheureusement pour nous, il a commencé à pleuvoir des cordes, nous n’avons donc pu explorer l’île plus avant, n’étant pas motorisées.


Le lendemain matin, retour à Craignure (dont le nom nous a beaucoup amusées – nous commencions à être fatiguées…), l’embarcadère ferry de l’île de Mull. D’Oban, nous repartions vers Edinburgh pour notre dernière nuit – enfin, ce que l’on pensait être notre dernière nuit… (pas beaucoup de suspense ici, Pascale a déjà dévoilé le twist final !). Nous logions en plein centre, au High Street Hostel, dans une maison du 16ème siècle. Nous avons profité de cette soirée pour nous rendre au Cabaret Voltaire, haut lieu du rock écossais ! Le lendemain, nous avons visité la National Gallery, un adorable musée dont l’entrée est gratuite.

Puis, frustrées de devoir quitter Edinburgh, nous avons rejoint l’aéroport de Prestwick… où nous avons, contraintes et forcées, passé la nuit, à cause d’un stupide quiproquo : nous pensions être en avance pour prendre notre avion, qui selon nous décollait à 18 h 25, alors que c’était… l’heure à laquelle il arrivait à Paris ! Une grotesque erreur de débutante, qui nous a fait moyennement rire au départ, d’autant que le prochain vol était le lendemain à 06 h 20. Enfin, pour les étourdis, ou ceux qui doivent prendre leur avion tôt le matin à l’aéroport de Prestwick, sachez qu’il reste ouvert toute la nuit, qu’il est sûr, que l’on peut y trouver des banquettes pour piquer un roupillon sans problème et que les magasins restent ouverts quasiment toute la nuit. Au final, notre dernière soirée n’aura pas été trop sordide !

Voilà, je redonne les clés de son blog à Pascale…"

vendredi, septembre 07, 2007

Bonne chance, les chardons !

Ce soir, c'est le début de la Coupe du monde de rugby. L'essentiel des matchs auront lieu en France, mais il y aura quelques incursions au stade de Murrayfield, à Edimbourg. Si je soutiens les joueurs français (ce sont ceux que je connais le mieux, et puis c'est vrai qu'ils sont sympas), j'espère que l'équipe d'Ecosse, dont le symbole est un chardon, ira loin et pourra démontrer sa vaillance. Une finale France-Ecosse, ça aurait de l'allure, non ? On peut toujours rêver.

It's kick off time for the Rugby World Cup. Let's hope France and Scotland will go far... to the final ? Good luck, boys !
Photo : antal

mercredi, septembre 05, 2007

Pure. Dead. Brilliant.

Avec tout ça, je n'ai toujours pas parlé des vacances de ma collègue Delphine en Ecosse. C'était épique. Déjà, elle a raté son vol de retour car elle a confondu l'heure de départ avec l'heure d'arrivée. Elle a dû passer la nuit à l'aéroport de Prestwick dont le slogan, je le rappelle, est "Pure dead brilliant", autrement dit, super méga génial.

Son voyage avait plutôt mal commencé avec un séjour à l'auberge de jeunesse Globetrotters de Berkeley Street. Son verdict : un cloaque. Les toilettes sont toutes droit sorties de Trainspotting et un soir où elle est rentrée tard, elle a trouvé quelqu'un dans son lit!

Heureusement, le reste de son séjour a compensé ces désagréments, à part la pluie sur l'île de Mull (photo), pas pratique quand on est à pied. Elle a aimé The house for an art lover de Mackintosh, elle a séjourné dans une autre auberge de jeunesse, très correcte cette fois, dans un château près du Loch Lomond, elle a vu des groupes de rock talentueux comme il semble y en avoir partout en Ecosse et elle a même l'intention d'y retourner pour mieux visiter Edimbourg. Hourra, une nouvelle convertie ! Delphine, si j'ai oublié des choses, n'hésite pas à m'envoyer ton récit. On peut voir ses photos ici.

One of my colleagues, Delphine, was on holiday in Scotland this summer. It was quite something. To cut a long story short, she missed her return flight because she mixed up the departure time with the arrival time. She spent the night at Prestwick airport whose slogan is "Pure dead brilliant". How appropriate.

It got off to an ugly start with a stay at a backpackers hostel on Berkeley Street, the Globetrotters, that can only be described as a dump. The toilets came straight out of Trainspotting and she came back one night to find someone in her bed.

Fortunately, the rest of her stay made up for this not so glamourous start, except the rain on the isle of Mull (see picture). She stayed in another youth hostel in a castle, near Loch Lomond, that was alright, she went to the Nice 'n sleazy on Sauchiehall Street (surely a highlight of her week), she saw very talented rock bands, she enjoyed The house for an art lover and she wants to come back to explore Edinburgh more. Hurrah ! (but make sure you check your ticket next time). You may see her pictures here.

dimanche, septembre 02, 2007

Beauvais's highs and lows

Talking about Ryanair, I must say that I'm impressed by the way Beauvais Airport has improved over the years. Every time I go, it seems to have gone bigger and posher, with a proper supermarket, a decent waiting area and a massage parlour. It's a far cry from the first years of my Channel crossings when the airport was basically a shed in the middle of a field and you had to buy your shuttle bus ticket at the James Joyce pub in Porte Maillot. Now the bus has gone very sophisticated as well, with safety instructions on board !

All this doesn't mean that the service has improved in the airport. It's still the shambles to get to the check-in desk with people pushing and shoving as if their life was at stake. Besides, there's no priority for families with children any more. If you want priority access, you have to pay extra on your Internet booking. Unless your child throws a massive tantrum and you are promptly provided access to preserve everybody's sanity (and ears). Kids who behave themselves have to wait like everybody else... and once inside the aircraft there's no room for the whole family to sit together. An other good reason to choose Easyjet.

En presque dix ans de trajets Paris-Glasgow (pardon, Beauvais-Prestwick), j'ai vu l'aéroport de Beauvais se métamorphoser d'un hanger planté au milieu des champs en un véritable bâtiment moderne doté de tous les commerces, y compris un salon de massage. Quand je pense qu'à l'origine, il fallait acheter son billet pour la navette au pub James Joyce. Aujourd'hui, même les bus se sont modernisés, ils diffusent des messages de sécurité, vous y croyez, vous ?

Ce qui ne veut pas dire que le service se soit amélioré à l'aéroport. C'est la cohue pour arriver jusqu'aux comptoirs d'enregistrement, et il n'y a plus de priorité d'accès à bord pour les familles avec enfants. Il faut payer en plus lors de la réservation sur Internet pour le privilège. A moins que votre progéniture ne fasse un caprice monstrueux qui oblige le personnel à vous laisser passer rapidement sous l'oeil soulagé des autres passagers. Les enfants sages attendent comme tout le monde... et vous n'avez plus de places côte à côte une fois dans l'appareil. Une bonne raison de plus de choisir Easyjet.