Autre signe qui ne trompe pas : l'échec du Parti travailliste dans son fief supposé imprenable de Glasgow Est lors d'une récente élection partielle. Pour tous les habitants de Glasgow, si le SNP a réussi à ravir ce siège, c'est que le basculement est proche. L'Ecosse se prend à rêver de devenir une nouvelle Norvège, investissant les revenus du pétrole dans un fond lui assurant l'autonomie financière. Un nouveau fond souverain ! Mais la Norvège a créé ce fond en 1990. Avec la raréfaction annoncée du pétrole, n'est-il pas déjà trop tard ?
Je reviens toujours à ce passage de Exit Music, le dernier roman de l'auteur écossais Ian Rankin :
(...) a pipe-smoker was arguing for full-scale independence, while his English-sounding neighbour teased that the south would be glad of the break-up -"and no bloody alimony !""North Sea oil's the only alimony we'll need", the pipe-smoker said."It's already running out. Twenty years and you'll be back with the begging-bowl.""In twenty years we'll be Norway.""Either that or Albania."
Une chose est sûre : les années à venir vont être très intéressantes. On n'a pas fini d'entendre parler de l'Ecosse...
1 commentaire:
Bien d'accord avec toi Pascale, l'indépendance est un vrai sujet d'actualité et de débat.
Mais je persiste à croire que le vote de Glasgow East était un vote protestataire contre le parti travailliste, un sorte de rappel à l'ordre plutot qu'un véritable désir d'indépendance. Mais je me trompe peut être... Il me semble que si les travaillistes autant que les conservateurs mettaient fin à leurs batailles internes et se démarquaient des politiques anglaises, le SNP aurait moins de succès.
Et il y a encore beaucoup de sceptiques à convaincre! Mais qui sait ... ?
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