samedi, février 20, 2010

I love you Ewan McGregor

Ewan McGregor et moi, c'est une longue histoire qui a commencé avec Trainspotting et plus encore avec The Pillow Book, film culte incroyablement sensuel de Peter Greenaway. Ensuite, il y eut toutes sortes de films plus ou moins réussis comme Brassed Off (Les Virtuoses), Moulin Rouge, Velvet Goldmine, Miss Potter, Le rêve de Cassandre et bien sûr la saga Star Wars.
D'aucun ont pu s'étonner qu'il perde sa crédibilité arty dans ce déluge d'effets spéciaux mais n'oublions pas qu'il glissait ses pas dans ceux du grand acteur Alec Guinness en jouant le jeune Obi Wan Kenobi. Et puis Star Wars, c'est un peu L'Illiade et L'Odyssée moderne, un mythe contemporain.

Bref, Ewan McGregor, je l'adore et j'aime tellement son prénom (typiquement écossais) que je l'ai donné à mon deuxième fils. Et croyez-moi, ce n'est pas facile d'expliquer tous les jours aux Français que oui, il faut prononcer "You-ann" !

Mais ces dernières années, comment dire ? Ewan McGregor s'était un peu égaré dans des films de seconde zone et sur les pistes cabossées de Mongolie qu'il a sillonnées avec son pote Charlie Boorman pour une série télé. Alors là, c'était le pompon, un festival de self-indulgence (Ewan McGregor et sa moto, Ewan McGregor se casse un ongle, Ewan McGregor misses his family)... Je comprends qu'il en ait eu marre de se voir en figurine Star Wars dans tous les supermarchés, mais de là à se la jouer "star à la recherche des vraies valeurs", c'était un peu décevant de sa part.

Heureusement, l'acteur Ewan McGregor est de retour dans de vrais bons films. Dans I love you Phillip Morris, il est plus qu'un faire-valoir pour le génial Jim Carrey, il est tendre et totalement crédible en homosexuel qui trouve le grand amour. J'ai hâte de le voir dirigé par le grand Roman Polanski (The Ghost Writer) et le voir à l'affiche aux côtés de George Clooney me rappelle qu'il tourna au début de sa carrière dans un épisode d'Urgences.

Ewan McGregor is back on tracks and I'll be there to watch ! James McAvoy n'a qu'à bien se tenir.

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