L'affaire des notes de frais révélée par le quotidien conservateur The Daily Telegraph touche des députés de tous bords mais c'est bien l'image du gouvernement travailliste de Gordon Brown qui est directement ternie.
Le pauvre Gordon Brown semble être l'incarnation de la loi de Murphy ou loi de l'emmerdement maximum tant il cumule les casseroles : la lassitude de douze ans de travaillisme, les déceptions de l'ère Blair, la crise financière, une image austère, et maintenant les petits arrangements de ses députés, ses remboursement de frais de femme de ménage et même ses secrets de maquillage...
Et pourtant, l'homme est sans aucun doute compétent et intègre. Il subit surtout le fait d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Certes, il a voulu ardemment son poste mais on admettra que Tony Blair lui a bien savonné la planche.
Une chose est sûre : les conservateurs ont toutes les chances de revenir au pouvoir l'année prochaine et le SNP de conforter ses positions en Ecosse. Je ne peux pas m'empêcher de penser que ce n'est pas entièrement la faute de Gordon Brown.
samedi, mai 16, 2009
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1 commentaire:
Entièrement d'accord avec toi ... Si j'étais Gordon Brown je serais sérieusement 'pissed off' avec Tony Blair, parce que franchement il lui a pas facilité la tache et lui a laissé un beau m**dier. Et puis le credit crunch en plus, ça fait beaucoup ! Le pauvre, moi je l'aimais bien Gordon...
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