Si je veux retrouver un peu d'ambiance britannique sans traverser la Manche, je file à la Piscine de Roubaix, un musée aménagé dans une ancienne piscine Art déco. Avec ses briques rouges, ses collections du XXe siècle et sa brasserie rétro, il me fait penser à l'esthétique industrielle que l'on trouve au nord de l'Europe, à Bruxelles, Amsterdam, Bristol ou Glasgow.
Jusqu'à dimanche, le musée présente l'exposition sur le groupe de Bloomsbury, un aréopage d'artistes, peintres, décorateurs, céramistes, écrivains (dont Virginia Woolf). La scénographie reproduit une maison, avec ses meubles et ses tableaux, on a envie de vivre dedans !
vendredi, février 26, 2010
samedi, février 20, 2010
I love you Ewan McGregor
Ewan McGregor et moi, c'est une longue histoire qui a commencé avec Trainspotting et plus encore avec The Pillow Book, film culte incroyablement sensuel de Peter Greenaway. Ensuite, il y eut toutes sortes de films plus ou moins réussis comme Brassed Off (Les Virtuoses), Moulin Rouge, Velvet Goldmine, Miss Potter, Le rêve de Cassandre et bien sûr la saga Star Wars.
D'aucun ont pu s'étonner qu'il perde sa crédibilité arty dans ce déluge d'effets spéciaux mais n'oublions pas qu'il glissait ses pas dans ceux du grand acteur Alec Guinness en jouant le jeune Obi Wan Kenobi. Et puis Star Wars, c'est un peu L'Illiade et L'Odyssée moderne, un mythe contemporain.
Bref, Ewan McGregor, je l'adore et j'aime tellement son prénom (typiquement écossais) que je l'ai donné à mon deuxième fils. Et croyez-moi, ce n'est pas facile d'expliquer tous les jours aux Français que oui, il faut prononcer "You-ann" !
Mais ces dernières années, comment dire ? Ewan McGregor s'était un peu égaré dans des films de seconde zone et sur les pistes cabossées de Mongolie qu'il a sillonnées avec son pote Charlie Boorman pour une série télé. Alors là, c'était le pompon, un festival de self-indulgence (Ewan McGregor et sa moto, Ewan McGregor se casse un ongle, Ewan McGregor misses his family)... Je comprends qu'il en ait eu marre de se voir en figurine Star Wars dans tous les supermarchés, mais de là à se la jouer "star à la recherche des vraies valeurs", c'était un peu décevant de sa part.
Heureusement, l'acteur Ewan McGregor est de retour dans de vrais bons films. Dans I love you Phillip Morris, il est plus qu'un faire-valoir pour le génial Jim Carrey, il est tendre et totalement crédible en homosexuel qui trouve le grand amour. J'ai hâte de le voir dirigé par le grand Roman Polanski (The Ghost Writer) et le voir à l'affiche aux côtés de George Clooney me rappelle qu'il tourna au début de sa carrière dans un épisode d'Urgences.
Ewan McGregor is back on tracks and I'll be there to watch ! James McAvoy n'a qu'à bien se tenir.
D'aucun ont pu s'étonner qu'il perde sa crédibilité arty dans ce déluge d'effets spéciaux mais n'oublions pas qu'il glissait ses pas dans ceux du grand acteur Alec Guinness en jouant le jeune Obi Wan Kenobi. Et puis Star Wars, c'est un peu L'Illiade et L'Odyssée moderne, un mythe contemporain.
Bref, Ewan McGregor, je l'adore et j'aime tellement son prénom (typiquement écossais) que je l'ai donné à mon deuxième fils. Et croyez-moi, ce n'est pas facile d'expliquer tous les jours aux Français que oui, il faut prononcer "You-ann" !
Mais ces dernières années, comment dire ? Ewan McGregor s'était un peu égaré dans des films de seconde zone et sur les pistes cabossées de Mongolie qu'il a sillonnées avec son pote Charlie Boorman pour une série télé. Alors là, c'était le pompon, un festival de self-indulgence (Ewan McGregor et sa moto, Ewan McGregor se casse un ongle, Ewan McGregor misses his family)... Je comprends qu'il en ait eu marre de se voir en figurine Star Wars dans tous les supermarchés, mais de là à se la jouer "star à la recherche des vraies valeurs", c'était un peu décevant de sa part.
Heureusement, l'acteur Ewan McGregor est de retour dans de vrais bons films. Dans I love you Phillip Morris, il est plus qu'un faire-valoir pour le génial Jim Carrey, il est tendre et totalement crédible en homosexuel qui trouve le grand amour. J'ai hâte de le voir dirigé par le grand Roman Polanski (The Ghost Writer) et le voir à l'affiche aux côtés de George Clooney me rappelle qu'il tourna au début de sa carrière dans un épisode d'Urgences.
Ewan McGregor is back on tracks and I'll be there to watch ! James McAvoy n'a qu'à bien se tenir.
samedi, février 06, 2010
There's a Glasgow museum for everybody
Glasgow a la chance de compter un grand nombre de musées de grande qualité, situés dans des bâtiments historiques, et gratuits !
Certes, Kelvingrove Art Gallery n'est pas le Metropolitan Museum de New York, mais on peut y contempler des statues d'éléphants, des tableaux impressionnistes ou un vrai avion de la Seconde guerre mondiale parmi les 8000 objets qui y sont exposés. C'est une sortie familiale idéale et une excellente façon de s'initier à l'art dès le plus jeune âge.
Glasgow Gallery of Modern Art ou Goma n'est pas le Centre Pompidou mais il rend l'art contemporain accessible avec une large sélection d'artistes britanniques.
Photo dalbera
Partout, les scénographies sont ludiques et pédagogiques. Le Musée des Transports rend hommage aux tramways en bois.
People's Palace fait revivre la vie à Glasgow au début du XXe siècle.
Photo dalbera
Le musée des religions, St Mungo Museum of Religious Life and Art, présente les correspondances entre les différentes cultures.
Et bien sûr, la Burrell Collection est une des plus impressionnantes collections privées au monde.
On pourrait parler aussi du Scotland Street School Museum, une ancienne école conçue par l'archtecte Mackintosh, ou de Provand's Lordship, la plus vieille maison de Glasgow (1471). Il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Pendant ce temps, le moindre ticket pour adulte coûte 10 euros à Paris...
Certes, Kelvingrove Art Gallery n'est pas le Metropolitan Museum de New York, mais on peut y contempler des statues d'éléphants, des tableaux impressionnistes ou un vrai avion de la Seconde guerre mondiale parmi les 8000 objets qui y sont exposés. C'est une sortie familiale idéale et une excellente façon de s'initier à l'art dès le plus jeune âge.
Glasgow Gallery of Modern Art ou Goma n'est pas le Centre Pompidou mais il rend l'art contemporain accessible avec une large sélection d'artistes britanniques.
Photo dalbera
Partout, les scénographies sont ludiques et pédagogiques. Le Musée des Transports rend hommage aux tramways en bois.
People's Palace fait revivre la vie à Glasgow au début du XXe siècle.
Photo dalbera
Le musée des religions, St Mungo Museum of Religious Life and Art, présente les correspondances entre les différentes cultures.
Et bien sûr, la Burrell Collection est une des plus impressionnantes collections privées au monde.
On pourrait parler aussi du Scotland Street School Museum, une ancienne école conçue par l'archtecte Mackintosh, ou de Provand's Lordship, la plus vieille maison de Glasgow (1471). Il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Pendant ce temps, le moindre ticket pour adulte coûte 10 euros à Paris...
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