mardi, novembre 28, 2006
Snif
Lu dans Libération aujourd'hui : les Arab Strap se séparent. Arab Strap, c'est "l'autre" groupe écossais, encore plus neurasthénique que Mogwai, très loin en tout cas de l'énergie roublarde des Franz Ferdinand. Pour me consoler, je vais réécouter The Boy With The Arab strap, l'album des Belle & Sebastian (le vert).
lundi, novembre 13, 2006
Qui n'a pas son poppy ?
Autour du 11 novembre, au Royaume-Uni, les coquelicots (poppies en anglais) fleurissent sur les revers de veste. Les petites fleurs en tissu sont en vente partout, en mémoire des soldats de la Première guerre mondiale, et tout le monde en porte, de la reine aux vendeurs de journaux en passant par les présentateurs télé. En France, il paraît que le bleuet est le symbole des anciens combattants mais il ne s'est pas encore généralisé. Sans doute que les Britanniques apprécient plus les rituels que nous.
vendredi, novembre 10, 2006
Ecoutez Isobel Campbell !
En ce moment, je ne jure que par l'album d' Isobel Campbell, l'ancienne chanteuse de Belle & Sebastian, Ballads of the Broken Seas. Sa voix cristalline se mêle à celle, éraillée, de Mark Lanegan pour créer une atmosphère intrigante, genre "la femme-enfant face au macho revenu de tout". Je l'écoute en boucle.
De leur côté, les Belle & Sebastian ont produit un album à nouveau digne de leurs plus belles ballades après des incartades un peu trop pop sixties à mon goût. Quand je suis fatiguée d'Isobel Campbell, je remets The Life Pursuit.
De leur côté, les Belle & Sebastian ont produit un album à nouveau digne de leurs plus belles ballades après des incartades un peu trop pop sixties à mon goût. Quand je suis fatiguée d'Isobel Campbell, je remets The Life Pursuit.
Chauvinisme par procuration
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S'il fallait une preuve supplémentaire que Glasgow est désormais the place to be, la publicité nous l'apporte sur un plateau. C'est en effet dans ma ville préférée qu'a été tourné le spectaculaire spot pour le téléviseur Sony Bravia, qui fait littéralement exploser les couleurs. On peut le voir sur le site www.bravia-advert.com. D'habitude, les publicitaires ne jurent que par Barcelone, Prague ou La Havane. Certes, la publicité ne montre pas Glasgow sous son meilleur jour puisqu'on y voit des immeubles en voie de réhabilitation dont la grisaille contraste avec le feu d'artifice de peinture. Un de mes collègues, qui devait faire un reportage sur le tournage, est rentré bredouille car il est arrivé sous une pluie battante. Et pourtant, je l'ai déjà dit, l'été 2006 a été particulièrement clément. Mais je reste persuadé que Glasgow va devenir l'endroit à la mode.
jeudi, novembre 09, 2006
Junk food
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Une précision concernant le Science Centre dont je parlai précédemment. C'est un peu l'équivalent de notre Cité des sciences parisienne, comprenant un musée, un cinéma Imax et une tour panoramique toujours en panne. Les expériences autour de l'électricité, de la gravité ou des illusions d'optique sont très amusantes, jusqu'à ce que l'on arrive au restaurant. Là, c'est comme si la dimension éducative du musée s'arrêtait pour laisser place au royaume du sucre et de la graisse. Les menus enfants regorgent de sodas, frites et nuggets de poulet. Pourtant, l'équilibre alimentaire fait partie de l'éducation, non ?
Il faut reconnaître que l'Ecosse n'est pas un paradis culinaire. J'y ai vu un bambin d'un an placidement assis dans sa poussette, puisant dans un paquet de chips à disposition à côté de lui. Les Ecossais, comme les Britanniques dans leur ensemble, ont toujours un Milky Way ou des Monster Munch à la main. La boisson nationale écossaise (après le whisky, bien sûr), la Irn Bru, est un concentré de sucre, malgré son nom laissant croire à la présence de fer. Pas étonnant que les Ecossais battent des records d'obésité et de maladies cardio-vasculaires.
Pour être honnête, on peut aussi très bien manger à Glasgow. Les influences continentales progressent, on y trouve de très bons restaurants italiens dont le fort recommendable Sarti's sur Bath St. Le West End, le quartier bobo local, regorge de marchands de légumes frais (Roots and Fruits) et d'épiceries bio (Grassroots). Mais le Glaswegien de base préfère encore le fish & chips ou la deep fried pizza (pizza frite !).
Elvis
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Good old Ryanair
Un blog Paris-Glasgow ne serait pas complet sans un point sur Ryanair, la compagnie aérienne qui a révolutionné la liaison entre les deux contrées. La société low cost fondée par Michael O'Leary agace ses concurrents avec ses méthodes commerciales agressives, ses publicités vantardes et, désormais, ses vues sur la compagnie nationale irlandaise Aer Lingus. Juré, je n'ai aucun intérêt dans la société mais je dois bien reconnaître qu'en près de huit ans de pratique à raison d'environ quatre trajets par an, je n'ai eu aucun retard notable, aucun bagage égaré, pas le moindre incident à signaler. Certes, il faut se téléporter jusqu'à Beauvais (la partie la moins attrayante du voyage), mais par le passé, j'ai connu des correspondances haletantes via Bruxelles ou Amsterdam. Et surtout, les billets sont deux voire trois fois moins chers que chez Air France ou British Airways. Cela fait avaler bien des pilules, comme le battage commercial à tout crin : le vol est ponctué d'invitations à dépenser son argent en boissons, parfums ou tombola. Depuis l'augmentation des prix du kérosène, Ryanair a pris la désagréable initiative de taxer les bagages. Il faut les enregistrer lors de sa réservation sur Internet sous peine de devoir payer un tarif supplémentaire à l'aéroport. Avec les restrictions récentes sur les bagages à main, pas question de contourner la consigne. A chaque voyage, j'ai l'impression d'engraisser un peu plus le compte en banque du milliardaire Michael O'Leary. Mais il faut reconnaître qu'il a du flair.
mercredi, novembre 08, 2006
J'y étais !
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Idée reçue
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De façon générale, pour aller en Ecosse, il faut prévoir des vêtements pour tous les temps : T-shirts, gros pulls, imperméables, sandales, bottes. Il n'est pas rare de les utiliser tous dans la même journée, tant le temps peut être changeant. Pour les autochtones, c'est simple : polaire en toute circonstance, mais T-shirt au moindre rayon de soleil (même s'il fait 10°!).
Pourquoi pas moi ?
Un blog ? Bof. Tout le monde en fait. C'est trop narcissique. C'est la mort de la presse écrite. C'est une mode, ça passera. Voilà ce que je pensais jusqu'à présent. Jusqu'à ce que je m'y mette à mon tour. Car en dix ans d'allers-retours entre Paris et Glasgow (via Beauvais, et son aéoroport de campagne qui prend de l'ampleur à chaque passage), j'ai accumulé pas mal d'anecdotes à raconter. Parce que vu de notre capitale, seule compte Londres, alors que Glasgow est une ville largement aussi dynamique qui mérite d'être connue. Parce qu'en tant que journaliste, je ne peux pas passer à côté d'un mode de communication qui révolutionne mon métier. Autant de raisons pour démarrer ce blog, qui parlera donc principalement de Glasgow, de l'Ecosse, mais aussi du Royaume-Uni dans son ensemble, tant rien de ce qui concerne nos voisins grands-bretons ne m'est indifférent.
Alors imaginez : après avoir réservé votre billet sur Internet, vous prenez le bus à la porte Maillot, direction Beauvais; au bas mot, 1h45 de trajet, soit un quart d'heure de plus que le vol vers l'Ecosse, sachant que si les vents sont porteurs, vous pouvez fort bien arriver en avance sur l'horaire prévu. Une fois à l'aéroport de Prestwick, vous êtes encore à 60 km du centre de Glasgow. Mais courage, vous touchez au but. Vous n'allez pas tarder à rencontrer la chaleur, l'âpreté, l'accent rocailleux et les effluves de fish & chips de la grande cité.
Alors imaginez : après avoir réservé votre billet sur Internet, vous prenez le bus à la porte Maillot, direction Beauvais; au bas mot, 1h45 de trajet, soit un quart d'heure de plus que le vol vers l'Ecosse, sachant que si les vents sont porteurs, vous pouvez fort bien arriver en avance sur l'horaire prévu. Une fois à l'aéroport de Prestwick, vous êtes encore à 60 km du centre de Glasgow. Mais courage, vous touchez au but. Vous n'allez pas tarder à rencontrer la chaleur, l'âpreté, l'accent rocailleux et les effluves de fish & chips de la grande cité.
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