Dans la ville de toutes les villes, la communauté écossaise est évidemment dignement représentée. J'ai repéré un taxi jaune avec la croix de Saint-André (le drapeau de l'Ecosse) sur le capot. J'ai raté de peu la Tartan Week, qui aura lieu du 31 mars au 8 avril à New York, avec le Scottish village à la gare de Grand Central, les Scottish conversations consacrées à la littérature les 3 et 4 et le Tartan Day le 6. En cherchant rapidement sur Internet, j'ai aussi noté une équipe de football, la Tartan Army, et un restaurant, le St. Andrews (les expatriés ne font pas dans l'originalité).
A Greenwich Village, je suis passée devant un restaurant nommé Jekyll and Hyde, référence au roman de l'Ecossais Robert Louis Stevenson. Et il a fallu que je fasse 6000 km pour manger des frites dans un restaurant belge orné d'illustrations de Tintin dans L'île noire !
J'étais déjà venue à New York, je connaissais donc le choc esthétique que l'on ressent lorsque l'on visite pour la première fois cette ville tant vue au cinéma, les buildings vertigineux, le bourdonnement permanent, la vibrance, l'énergie qui émane de ses habitants toujours en mouvement. Au risque de paraître définitivement obsessionnelle, elle me fait penser à Glasgow, pour ses rues à angle droit et ses blocks très carrés... mais en dix fois plus grand bien sûr. La métropole n'est pas la jungle urbaine que l'on pourrait croire. Les New Yorkais sont souriants (mais si), Greenwich Village est à taille humaine, le monde entier peut tenter sa chance (les garçons qui distribuaient des prospectus touristiques sur Times Square étaient Togolais et parlaient parfaitement français). Les commerçants vous demandent constamment comment vous allez, ce qui peut être un peu fastidieux à la fin de la journée. On sent que tout le monde est tendu vers le même but, gagner de l'argent, réussir, mais vis-à-vis des visiteurs les New Yorkais sont toujours ouverts et respectueux. Bon, comme à Paris, on en profite surtout quand on a de l'argent ou qu'on est étudiant. Gare aux laissés-pour-compte !
Malgré tout, je trouve que le modèle de cette ville qui ne dort jamais, aux vitrines toujours allumées, à l'air conditionné permanent, est condamné à se remettre en cause. Ce n'est vraiment pas la ville du développement durable, même si les Américains friqués se ruent chez Whole Foods, le grand magasin bio. Le film d'Al Gore, An Inconvenient Truth, commence à faire son chemin dans les esprits, mais notre vieille Europe a un temps d'avance dans la sensibilisation.
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