Cette fois encore, les rugbymen sont repartis bredouille au pays, mais n'ont pas à rougir de leur prestation. Quel suspense ! Les Français devaient gagner avec 24 points de différence pour emporter le trophée face à l'Irlande, qui venait de défaire l'Italie. Ce fut loin d'être évident. Les vaillants Scotsmen aux prénoms très couleur locale (Scott, Andrew, Euan...) ont commencé par mener 7 à 0, et ont marqué quelques essais de belle facture. L'arbitrage vidéo a été requis à plusieurs reprises, et jusqu'au dernier moment. Pour rendre le spectacle encore plus haletant, chacun des buteurs des deux équipes a envoyé un ballon sur le poteau, ce qui est tout de même rare au rugby.
Mais ce qui reste irremplaçable, c'est le spectacle vécu en direct, 80 000 personnes qui respectent une minute de silence en hommage à un ancien joueur écossais, les bandas qui lancent un chant d'encouragement, les holas qui font le tour du stade, les spectateurs qui se lèvent lorsque leur équipe tente une percée dans le camp adverse et les joueurs français qui remercient le public à la fin ! Pour ma part, j'étais partagée entre l'envie que les Bleus remportent le Tournoi (ils étaient si près du but) et l'espoir que l'équipe du Chardon s'en tire avec les honneurs. En conséquence, j'applaudissais avec autant d'ardeur les points des deux équipes, m'attirant des regards noirs de mes voisins français. Au final, j'ai été exaucée et j'ai passé un excellent après-midi.
Au fait, le résultat, c'était 46-19 pour la France mais vous pouvez lire tout le compte rendu ici.
Pour finir, quelques images prises à la volée :

Tant pis pour l'Irlande mais bonne Saint Patrick quand même !
2 commentaires:
Je les trouve toujours bien sympathiques, les Écossais. Dis-moi, Pascale, ont-ils quand même des hooligans comme les Anglais?
Pas en rugby en tout cas. Quand cela arrivera, ce sport sera tombé bien bas. En football, malheureusement, il y a parfois des débordements entre les deux équipes de Glasgow, les Rangers (de culture protestante) et les Celtics (catholiques). C'est la transposition, en moins dramatique heureusement, du conflit inter-religieux en Irlande du Nord. Je crois me souvenir qu'il y a eu un meurtre raciste entre supporters il y a quelques années mais cela n'a jamais dégénéré en conflit ouvert.
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