 "Tu as bien vécu un an à Manchester ?" "Et ton mari, il est Irlandais, c'est ça ?" Ces quelques réflexions entendues dans mon entourage montrent à quel point l'Ecosse est un concept flou pour les Français. Si j'étais mariée avec un Anglais, ils situeraient tout de suite, mais l'Ecosse reste un lieu indéterminé. Certains la voient comme une île, d'autres comme une sous-région de l'Angleterre (pour ceux qui sont vraiment nuls en géographie). La plupart seraient bien en peine de situer Glasgow et Edimbourg sur une carte du Royaume-Uni.
"Tu as bien vécu un an à Manchester ?" "Et ton mari, il est Irlandais, c'est ça ?" Ces quelques réflexions entendues dans mon entourage montrent à quel point l'Ecosse est un concept flou pour les Français. Si j'étais mariée avec un Anglais, ils situeraient tout de suite, mais l'Ecosse reste un lieu indéterminé. Certains la voient comme une île, d'autres comme une sous-région de l'Angleterre (pour ceux qui sont vraiment nuls en géographie). La plupart seraient bien en peine de situer Glasgow et Edimbourg sur une carte du Royaume-Uni.Il serait un peu injuste de montrer du doigt l'ignorance crasse des Français envers le monde extérieur. Moi-même, lors de mon premier séjour à Glasgow, pour un stage de fin d’études, je partais avec beaucoup d’a priori. Je l’imaginais comme une ville froide, noire, hérissée de cheminées d’usine… Ce n’est pas entièrement faux d’ailleurs, mais il n’y a pas que ça. Je logeais dans un bedsit sur Wilton Street, un bâtiment de guingois divisé en chambres minuscules où il fallait payer l’électricité dans un meter à pièces, avec la douche sur le palier. Il est toujours là, je crois. Heureusement, le quartier, autour de Great Western Road, est l’un des plus sympas de Glasgow.
 Pour mon premier week-end sur place, j’ai pris le bus pour Glencoe. C’était ce que j’avais trouvé de plus accessible comme porte d’entrée sur les Highlands. Je n’ai pas été déçue, les paysages étaient sauvages à souhait, brume comprise. Glencoe est une base de randonnée très prisée par les visiteurs de l’Ecosse. Lorsque j’en ai parlé à ma patronne, qui est devenue une amie, elle s’est exclamée "It’s a bit gloomy !", ce qui m’a permis d’apprendre un nouveau mot.
Pour mon premier week-end sur place, j’ai pris le bus pour Glencoe. C’était ce que j’avais trouvé de plus accessible comme porte d’entrée sur les Highlands. Je n’ai pas été déçue, les paysages étaient sauvages à souhait, brume comprise. Glencoe est une base de randonnée très prisée par les visiteurs de l’Ecosse. Lorsque j’en ai parlé à ma patronne, qui est devenue une amie, elle s’est exclamée "It’s a bit gloomy !", ce qui m’a permis d’apprendre un nouveau mot.Pour la suite de mon séjour, le soleil a fait son apparition (nous étions fin mai-début juin), on pouvait boire un verre à l’extérieur sur Ashton Lane, une rue piétonne du West End, les journées se sont allongées au point qu’il faisait encore jour à 10 h du soir, et j’ai fait une rencontre qui devait changer ma vie… mais ceci est une autre histoire.
Beaucoup de Français me disent : "J’aimerais bien aller en vacances en Ecosse. Mais l’été, je préfère le soleil". C’est tout le problème de l’Ecosse : on remet toujours son voyage à plus tard. Croyez-moi, ça vaut la peine. Et avec un peu de chance, il fera beau.
 
 
 

 Tout comme les Nord-Irlandais d'ailleurs. Pour avoir passé un peu de temps à
Tout comme les Nord-Irlandais d'ailleurs. Pour avoir passé un peu de temps à 












