La plupart des journaux britanniques voient d'un bon oeil Nicolas Sarkozy, notre nouveau président de la République (et oui, il faut s'y faire). The Economist et The Times l'ont tous deux décrit comme "une chance pour la France", essentiellement sur la base de son programme économique. Ce qui ressort de tous ces commentaires, c'est que Sarkozy tient à la fois de Thatcher et de Blair. D'un côté, il est prêt à passer en force pour briser ce qu'il considère des rigidités françaises comme les régimes spéciaux de retraite, une posture résolument thatchérienne. Par d'autres côtés, il s'inscrit dans les pas de Tony Blair avec ses discours sur la tolérance zéro. On attend de voir quelle tendance va l'emporter (pour l'instant, on l'a surtout vu en croisière en Méditerranée).Je rêve d'un Tony Blair pour la France, mais d'un Blair première période, jeune, capable de rassembler son pays, certes un peu marketing mais avec du fond aussi et portant un vrai programme social. Il y a dix ans, il avait quand même de la gueule.
5 commentaires:
L'illustration m'a fait sourire... C'est vrai qu'il a quelque chose du petit caporal, dans l'attitude.
Mais Sarkozy n'a pas du tout le charme de Blair, malheureusement. Je sens une sécheresse chez lui, une dureté que Blair n'a pas. Disons que la gifle à la France qui doit travailler plus fort, donnée depuis un luxueux yacht, ne m'inspire pas trop...
J'ai compris que tu étais une grande fan du "beau Tony". Moi, j'ai décroché à partir de 2002 lorsqu'il est devenu le caniche de George Bush. Reste qu'une grande partie de la classe politique française admire son style direct, Sarkozy y compris. Ce que j'attends encore, c'est un Blair français de gauche, c'est-à-dire social mais pas opoosé à l'économie de marché. Social-démocrate quoi ! ça doit bien exister...
Ben en fait, je parlais du "beau Tony" d'il y a plusieurs années, comme toi, Pascale. Celui qui me plaît, c'est celui qui a été si bien décrit dans le film "The Queen".
Ça fait plusieurs années qu'il déçoit les Britanniques, et c'est vrai qu'il est devenu le caniche de Bush.
On vient d'en prendre pour 5 ans, Pascale, ça nous donne un peu de temps pour trouver un jeune Tony Blair pour la France ...
Le problème, c'est qu'on ne voit pas de nouvelle génération émerger et la gauche en est toujours à se demander s'il n'y a pas une alternative à l'économie de marché. On en a pris pour cinq ans... mais peut-être dix !
Enregistrer un commentaire