Jeudi 8 février, le Guardian (prononcer "Gâr-dieun") a consacré un supplément aux 300 ans de l'union entre l'Angleterre et l'Ecosse, que l'on célèbre cette année. "La relation peut-elle durer 300 ans de plus?" titrait le quotidien. La question peut sembler bizarre vu de France, où l'on a tendance à mettre allègrement tous les habitants des îles britanniques dans le même sac. Mais essayez donc de traiter un Ecossais d'Anglais et vous verrez sa réaction. Quand on connaît l'Ecosse, on sait bien qu'elle a une histoire, des références culturelles, un caractère qui lui sont propres. Les Ecossais disent "aye" pour oui, "wee" pour petit. Ils rient aux pitreries (antics) de Rab C Nesbitt, leur héros télé fétiche, à l'accent à peine compréhensible au sud de la frontière (south of the border comme on dit là-bas). Et ils ont le pétrole de la mer du Nord, ne l'oublions pas. Sur l'éventualité de l'indépendance de l'Ecosse, un lien intéressant.
Ce qui est drôle, c'est que l'Ecosse elle-même n'est pas un tout homogène. Il suffit de voir la jalousie des habitants de Glasgow envers ceux d'Edimbourg, qu'ils considèrent comme des snobs. Si l'Ecosse est l'"underdog" (opprimé) de l'Angleterre, Glasgow est l'underdog d'Edimbourg. Pour moi qui connaît bien la région de Glasgow, la côte ouest découpée, ses îles, son climat adouci par le Gulf Stream, Edimbourg et la côte est, moins pluvieuse mais plus froide, me semblent un tout autre univers. Alors qu'ils ne sont distants que de 70 km !
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2 commentaires:
J'ai hâte d'aller faire un tour à Glagow (dans moins de 2 semaines). J'avais beaucoup aimé Edinburgh.
Quelle chance ! Si je pouvais, j'y retournerais plus souvent.
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