lundi, février 19, 2007

Le dernier roi d'Ecosse

Avec un titre pareil, je ne pouvais pas passer à côté. Le dernier roi d'Ecosse, évocation du dictateur de l'Ouganda Idi Amin Dada (j'en ai parlé le 2 février), est du niveau des meilleurs docu-fictions britanniques, comme Warriors de Peter Kosminsky, sur la Bosnie, ou Bloody Sunday de Paul Greengrass, sur l'Irlande du Nord. Le journal Libération du 14 février a écrit "Un homme qui aime l'Ecosse ne peut pas être totalement mauvais", comme pour dénoncer l'indulgence du film envers le chef d'Etat. C'est plutôt le contraire : le réalisateur Kevin McDonald, écossais lui-même, a forcément été intrigué par l'admiration d'Idi Amin Dada pour l'Ecosse, mais celle-ci n'a vraiment pas à se glorifier d'être défendue par un fou pareil. Le personne principal, un jeune Ecossais qui débarque en Afrique sans rien connaître de la vie, apparaît plutôt ridicule dans sa naïveté -et il le paiera très cher. Je ne raconte pas la fin mais attention aux âmes sensibles. C'est un film à voir cependant.
Au fait, Forest Whitaker est nommé aux Oscars pour le rôle d'Idi Amin Dada. Je prends les paris qu'il l'aura. Réponse dans la nuit du 25 au 26 février pour nous.

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