Yes, l'Ecosse est à la Biennale de Venise ! La 52ème Exposition Internationale d'Art réserve une petite place aux artistes écossais Charles Avery, Henry Coombes, Louise Hopkins, Rosalind Nashashibi, Lucy Shaer et Tony Swain. Alas, leur lieu d'exposition est situé dans un quartier excentré de la Sérénissime (pour ceux que ça intéresse : Dorsoduro, dans le Palazzo Zenobio, arrêts du Vaporetto S. Basilico et Ca Rezzonico !). Mon programme très serré ne m'a pas permis d'y faire un tour mais la manifestation dure jusqu'au 2 novembre 2007, j'aurai peut-être le temps de me rattraper... On peut trouver toutes les infos sur la présence écossaise à la Biennale sur www.scotlandandvenicebiennale.com.
J'ai quand même eu le temps de visiter le pavillon de la Grande-Bretagne qui rend hommage à l'artiste anglaise Tracy Emin. Cette jeune femme est devenue une véritable star dans son pays grâce à ses oeuvres basées essentiellement sur sa vie privée et surtout sexuelle. C'est le triomphe de la "pipolisation" comme on dit en bon français mais elle réussit à le transcender pour en faire une oeuvre universelle et cela restera sans doute comme un témoignage sur l'obsession de la célébrité dans les années 90-00. Le pavillon français déclinait d'ailleurs un thème similaire mais de façon un peu plus complaisante, j'y reviendrai plus tard.
L'avantage avec Tracy Emin, c'est que l'on peut apprécier son travail même sans connaître son histoire personnelle. Ici, par exemple, ses écrits au néon peuvent se lire sans en comprendre le sens, juste pour leur effet graphique.
Ces aquarelles font partie de la série "avortement". Pas très gai mais l'accumulation d'images, comme peintes dans l'urgence sur un cahier, crée de l'émotion. Et les couleurs donnent de l'espoir.
J'ai vraiment été heureusement surprise par l'exposition Tracy Emin, que je pensais plus superficielle. La Biennale de Venise se compose de pavillons nationaux. 106 pays sont représentés cette année. J'en présenterai une sélection dans mes prochains posts, avant de revenir à ma thématique écossaise. C'est bien aussi de voyager un peu.
Quand même, je ne pourrais pas finir sans une vue de la Piazza San Marco. Arrivederci !
dimanche, juin 17, 2007
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